Madotsuki_the_dreamer
2023 - ongoing
Overview
Overview
Madotsuki_the_Dreamer explores the complex personality of Joshua Rye Goldberg, one of the most prolific and influential trolls in Internet history. Jihadist, neo-Nazi, radical feminist, activist: these are the many masks worn by this 20-year-old American who, from his room in Florida, has taken the art of online provocation to its extreme.
This portrait takes the form of an immersive installation that reconstructs Joshua’s room, immersing the viewer in his universe. At the heart of the installation, a video presents a present-day confession, punctuated by back-and-forth shifts between past and present through reanimated flashbacks in the discussion, reminiscent of works like El Sicario Room 164 or The Video Diaries of Ricardo Lopez. Joshua’s representation is a fluid deepfake, subtly oscillating between genders, with his voice shifting from child to woman, from man to non-binary, akin to Kendrick Lamar’s music video.
At times, the image transitions into a forensic aesthetic of luminance gradients, a sincere non-image of reality, delving into the formless to depict a Joshua elusive to others and even to himself. What appears to us as real footage is, in fact, the result of images and videos generated by AI—a simulated reality where past and memories are reconfigured in an attempt to grasp truth within an increasingly inaccessible post-truth reality.
Rejected by society, Joshua is almost a non-person. To illustrate this, Ismaël Joffroy Chandoutis creates yet another persona through the fiction of his work, paradoxically anchoring his gesture in a documentary approach. It is through exchanges and thousands of video game and cinephile references that this troll reveals himself, embodying fictional characters to which he identifies.
Doubt, immersion, and uncertainty about the status of the image characterize this vertiginous work currently in production. A series of photographs and data visualizations complement the installation, tracing Joshua’s prolific presence on the Internet through his multiple personas.
A true digital Hydra, his motivations seem to oscillate between an extreme interpretation of freedom of expression and a confused ideological crusade. By reconstructing his journey, Madotsuki_the_Dreamer questions the pitfalls of an existence lived almost exclusively through the distorting prism of online networks.
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Madotsuki_the_Dreamer explore la personnalité complexe de Joshua Rye Goldberg, l’un des trolls les plus prolifiques et influents de l’histoire d’Internet. Djihadiste, néonazi, féministe radical, activiste : autant de masques portés par ce jeune Américain de 20 ans qui, depuis sa chambre en Floride, a poussé à son paroxysme l’art de jeter de l’huile sur le feu en ligne.
Ce portrait prend la forme d’une installation immersive qui reconstitue la chambre de Joshua, plongeant le spectateur dans son univers. Au cœur de l’installation, une vidéo présente une confession au présent, ponctuée d’allers-retours entre passé et présent à travers des flashbacks réanimés dans la discussion, évoquant des œuvres comme El Sicario Room 164 ou The Video Diaries of Ricardo Lopez. La représentation de Joshua est un deepfake mouvant, oscillant subtilement d’un genre à l’autre, sa voix muant d’enfant à femme, d’homme à non-binaire, à l’instar du clip de Kendrick Lamar.
Parfois, l’image bascule dans une esthétique forensique de gradient de luminance, une non-image sincère sur le réel, plongeant dans l’informe pour représenter un Joshua insaisissable pour les autres et pour lui-même. Ce qui nous paraît ensuite en prise de vue réelle est en fait le résultat d’images et de vidéos générées par IA, un réel simulé où passé et souvenirs sont reconfigurés pour tenter d’atteindre une vérité dans une réalité post-vérité de moins en moins accessible.
Rejeté par la société, Joshua est presque une non-personne. Pour le montrer, Ismaël Joffroy Chandoutis crée une énième persona par la fiction de l’œuvre, ancrant paradoxalement son geste dans une démarche documentaire. C’est dans l’échange, dans les milliers de références vidéoludiques et cinéphiliques que ce troll se dévoile, à travers les personnages fictionnels auxquels il s’identifie. Doute, immersion, incertitude du statut de l’image caractérisent cette œuvre vertigineuse en cours de production. Une série de photographies et de datavisualisations complètent l’installation, retraçant la présence prolifique de Joshua sur Internet à travers ses multiples personas.
Un véritable Hydre numérique dont les motivations semblent osciller entre une interprétation extrême de la liberté d’expression et une croisade idéologique confuse. En reconstituant le parcours, Madotsuki_the_Dreamer interroge les dérives d’une existence vécue presque exclusivement à travers le prisme déformant des réseaux.
Madotsuki_the_Dreamer explores the complex personality of Joshua Rye Goldberg, one of the most prolific and influential trolls in Internet history. Jihadist, neo-Nazi, radical feminist, activist: these are the many masks worn by this 20-year-old American who, from his room in Florida, has taken the art of online provocation to its extreme.
This portrait takes the form of an immersive installation that reconstructs Joshua’s room, immersing the viewer in his universe. At the heart of the installation, a video presents a present-day confession, punctuated by back-and-forth shifts between past and present through reanimated flashbacks in the discussion, reminiscent of works like El Sicario Room 164 or The Video Diaries of Ricardo Lopez. Joshua’s representation is a fluid deepfake, subtly oscillating between genders, with his voice shifting from child to woman, from man to non-binary, akin to Kendrick Lamar’s music video.
At times, the image transitions into a forensic aesthetic of luminance gradients, a sincere non-image of reality, delving into the formless to depict a Joshua elusive to others and even to himself. What appears to us as real footage is, in fact, the result of images and videos generated by AI—a simulated reality where past and memories are reconfigured in an attempt to grasp truth within an increasingly inaccessible post-truth reality.
Rejected by society, Joshua is almost a non-person. To illustrate this, Ismaël Joffroy Chandoutis creates yet another persona through the fiction of his work, paradoxically anchoring his gesture in a documentary approach. It is through exchanges and thousands of video game and cinephile references that this troll reveals himself, embodying fictional characters to which he identifies.
Doubt, immersion, and uncertainty about the status of the image characterize this vertiginous work currently in production. A series of photographs and data visualizations complement the installation, tracing Joshua’s prolific presence on the Internet through his multiple personas.
A true digital Hydra, his motivations seem to oscillate between an extreme interpretation of freedom of expression and a confused ideological crusade. By reconstructing his journey, Madotsuki_the_Dreamer questions the pitfalls of an existence lived almost exclusively through the distorting prism of online networks.
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Madotsuki_the_Dreamer explore la personnalité complexe de Joshua Rye Goldberg, l’un des trolls les plus prolifiques et influents de l’histoire d’Internet. Djihadiste, néonazi, féministe radical, activiste : autant de masques portés par ce jeune Américain de 20 ans qui, depuis sa chambre en Floride, a poussé à son paroxysme l’art de jeter de l’huile sur le feu en ligne.
Ce portrait prend la forme d’une installation immersive qui reconstitue la chambre de Joshua, plongeant le spectateur dans son univers. Au cœur de l’installation, une vidéo présente une confession au présent, ponctuée d’allers-retours entre passé et présent à travers des flashbacks réanimés dans la discussion, évoquant des œuvres comme El Sicario Room 164 ou The Video Diaries of Ricardo Lopez. La représentation de Joshua est un deepfake mouvant, oscillant subtilement d’un genre à l’autre, sa voix muant d’enfant à femme, d’homme à non-binaire, à l’instar du clip de Kendrick Lamar.
Parfois, l’image bascule dans une esthétique forensique de gradient de luminance, une non-image sincère sur le réel, plongeant dans l’informe pour représenter un Joshua insaisissable pour les autres et pour lui-même. Ce qui nous paraît ensuite en prise de vue réelle est en fait le résultat d’images et de vidéos générées par IA, un réel simulé où passé et souvenirs sont reconfigurés pour tenter d’atteindre une vérité dans une réalité post-vérité de moins en moins accessible.
Rejeté par la société, Joshua est presque une non-personne. Pour le montrer, Ismaël Joffroy Chandoutis crée une énième persona par la fiction de l’œuvre, ancrant paradoxalement son geste dans une démarche documentaire. C’est dans l’échange, dans les milliers de références vidéoludiques et cinéphiliques que ce troll se dévoile, à travers les personnages fictionnels auxquels il s’identifie. Doute, immersion, incertitude du statut de l’image caractérisent cette œuvre vertigineuse en cours de production. Une série de photographies et de datavisualisations complètent l’installation, retraçant la présence prolifique de Joshua sur Internet à travers ses multiples personas.
Un véritable Hydre numérique dont les motivations semblent osciller entre une interprétation extrême de la liberté d’expression et une croisade idéologique confuse. En reconstituant le parcours, Madotsuki_the_Dreamer interroge les dérives d’une existence vécue presque exclusivement à travers le prisme déformant des réseaux.
Madotsuki_the_Dreamer explores the complex personality of Joshua Rye Goldberg, one of the most prolific and influential trolls in Internet history. Jihadist, neo-Nazi, radical feminist, activist: these are the many masks worn by this 20-year-old American who, from his room in Florida, has taken the art of online provocation to its extreme.
This portrait takes the form of an immersive installation that reconstructs Joshua’s room, immersing the viewer in his universe. At the heart of the installation, a video presents a present-day confession, punctuated by back-and-forth shifts between past and present through reanimated flashbacks in the discussion, reminiscent of works like El Sicario Room 164 or The Video Diaries of Ricardo Lopez. Joshua’s representation is a fluid deepfake, subtly oscillating between genders, with his voice shifting from child to woman, from man to non-binary, akin to Kendrick Lamar’s music video.
At times, the image transitions into a forensic aesthetic of luminance gradients, a sincere non-image of reality, delving into the formless to depict a Joshua elusive to others and even to himself. What appears to us as real footage is, in fact, the result of images and videos generated by AI—a simulated reality where past and memories are reconfigured in an attempt to grasp truth within an increasingly inaccessible post-truth reality.
Rejected by society, Joshua is almost a non-person. To illustrate this, Ismaël Joffroy Chandoutis creates yet another persona through the fiction of his work, paradoxically anchoring his gesture in a documentary approach. It is through exchanges and thousands of video game and cinephile references that this troll reveals himself, embodying fictional characters to which he identifies.
Doubt, immersion, and uncertainty about the status of the image characterize this vertiginous work currently in production. A series of photographs and data visualizations complement the installation, tracing Joshua’s prolific presence on the Internet through his multiple personas.
A true digital Hydra, his motivations seem to oscillate between an extreme interpretation of freedom of expression and a confused ideological crusade. By reconstructing his journey, Madotsuki_the_Dreamer questions the pitfalls of an existence lived almost exclusively through the distorting prism of online networks.
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Madotsuki_the_Dreamer explore la personnalité complexe de Joshua Rye Goldberg, l’un des trolls les plus prolifiques et influents de l’histoire d’Internet. Djihadiste, néonazi, féministe radical, activiste : autant de masques portés par ce jeune Américain de 20 ans qui, depuis sa chambre en Floride, a poussé à son paroxysme l’art de jeter de l’huile sur le feu en ligne.
Ce portrait prend la forme d’une installation immersive qui reconstitue la chambre de Joshua, plongeant le spectateur dans son univers. Au cœur de l’installation, une vidéo présente une confession au présent, ponctuée d’allers-retours entre passé et présent à travers des flashbacks réanimés dans la discussion, évoquant des œuvres comme El Sicario Room 164 ou The Video Diaries of Ricardo Lopez. La représentation de Joshua est un deepfake mouvant, oscillant subtilement d’un genre à l’autre, sa voix muant d’enfant à femme, d’homme à non-binaire, à l’instar du clip de Kendrick Lamar.
Parfois, l’image bascule dans une esthétique forensique de gradient de luminance, une non-image sincère sur le réel, plongeant dans l’informe pour représenter un Joshua insaisissable pour les autres et pour lui-même. Ce qui nous paraît ensuite en prise de vue réelle est en fait le résultat d’images et de vidéos générées par IA, un réel simulé où passé et souvenirs sont reconfigurés pour tenter d’atteindre une vérité dans une réalité post-vérité de moins en moins accessible.
Rejeté par la société, Joshua est presque une non-personne. Pour le montrer, Ismaël Joffroy Chandoutis crée une énième persona par la fiction de l’œuvre, ancrant paradoxalement son geste dans une démarche documentaire. C’est dans l’échange, dans les milliers de références vidéoludiques et cinéphiliques que ce troll se dévoile, à travers les personnages fictionnels auxquels il s’identifie. Doute, immersion, incertitude du statut de l’image caractérisent cette œuvre vertigineuse en cours de production. Une série de photographies et de datavisualisations complètent l’installation, retraçant la présence prolifique de Joshua sur Internet à travers ses multiples personas.
Un véritable Hydre numérique dont les motivations semblent osciller entre une interprétation extrême de la liberté d’expression et une croisade idéologique confuse. En reconstituant le parcours, Madotsuki_the_Dreamer interroge les dérives d’une existence vécue presque exclusivement à travers le prisme déformant des réseaux.
"L’artiste français explore brillamment la question des identités numériques, et se démarque par une empreinte documentaire hybride." - Fisheye Immersive
"The French artist brilliantly explores the question of digital identities, and stands out with a hybrid documentary imprint." - Fisheye Immersive
"L’artiste français explore brillamment la question des identités numériques, et se démarque par une empreinte documentaire hybride." - Fisheye Immersive
"The French artist brilliantly explores the question of digital identities, and stands out with a hybrid documentary imprint." - Fisheye Immersive
"L’artiste français explore brillamment la question des identités numériques, et se démarque par une empreinte documentaire hybride." - Fisheye Immersive
"The French artist brilliantly explores the question of digital identities, and stands out with a hybrid documentary imprint." - Fisheye Immersive
Installations, videos, photography, and data visualizations
Installations, videos, photography, and data visualizations
Installations, videos, photography, and data visualizations
Credits
Credits
Director: Ismaël Joffroy Chandoutis
Screenplay: Ismaël Joffroy Chandoutis
Producer: Le Fresnoy: Luc-Jérôme Bailleul
Cinematographer: Ismaël Joffroy Chandoutis
Animation: Ismaël Joffroy Chandoutis
Sound Design & Editing: Alban Cayrol
Sound Mix: Martin Delzescaux
Editor: Maël Delorme, Céline Perreard, Ismaël Joffroy Chandoutis
Composer: Disasterpeace
Director: Ismaël Joffroy Chandoutis
Screenplay: Ismaël Joffroy Chandoutis
Producer: Le Fresnoy: Luc-Jérôme Bailleul
Cinematographer: Ismaël Joffroy Chandoutis
Animation: Ismaël Joffroy Chandoutis
Sound Design & Editing: Alban Cayrol
Sound Mix: Martin Delzescaux
Editor: Maël Delorme, Céline Perreard, Ismaël Joffroy Chandoutis
Composer: Disasterpeace
Director: Ismaël Joffroy Chandoutis
Screenplay: Ismaël Joffroy Chandoutis
Producer: Le Fresnoy: Luc-Jérôme Bailleul
Cinematographer: Ismaël Joffroy Chandoutis
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Sound Design & Editing: Alban Cayrol
Sound Mix: Martin Delzescaux
Editor: Maël Delorme, Céline Perreard, Ismaël Joffroy Chandoutis
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